Meeting-spectacle

Le 8 Mars 2023, les doubles cursus et les acteurs engagés pour la défense d'une école publique de qualités se retrouvent

3/9/20232 min read

Description

Lors de ce meeting-spectacle, les élèves des doubles-cursus assureront la partie spectacle. Le collectif des parents en colère, l'Inter-Syndicale, la FCPE et nos soutiens politiques prendront la parole.

Cette année, le rectorat de Paris annonce la fermeture de 250 classes, de plus de 350 postes et de 7 lycées. Les dispositifs particuliers sont particulièrement impactés : les REP, ULIS, lycées professionnels, infirmières et psychologues scolaires, double-cursus, lycées polyvalents disparaissent peu à peu alors que le nombre d'enfants par classe augmente. Les équipes pédagogiques sont détruites, et les conditions de travail de toute la communauté éducative se dégradent. Et ce n'est qu'un début, nous dit-on.

Cette destruction de l'école publique se fait conjointement à la dégradation d'autres services publiques et à la remise en cause de nos acquis sociaux, en pleine bataille autour des retraites.

Les attaques contre le monde de la culture sont également nombreuses : combien de salles de théâtre, faute de financement, déprogramment leurs spectacles ?

Dans ce contexte, les dispositifs qui permettent aux jeunes qui ont une pratique artistique et sportive en font aussi les frais. Les doubles cursus ont fondu à Paris ces dix dernières années : - 40% en 6 ans au lycée alors que la population parisienne n'a diminué que de 20% et que les effectifs des élèves scolarisés dans les CRR, CNSMDP, maîtrises, etc sont stables voire augmentent.

Partout en France, les CHAM et les classes à horaires aménagés qui permettent aux CRR de scolariser des lycéens ou collégiens qui ont une pratique artistique ou sportive intensive disparaissent, les aménagements possibles sont peu à peu grignotés par les contraintes des emplois du temps des collèges et lycées.

Le Lycée Brassens est le seul lycée dont le projet d'établissement est entièrement construit autour de l'accueil de ces élèves engagés dans un projet artistique à un haut niveau.

Si ces classes ferment, l'éducation artistique et culturelle sera privée d'une partie de ses dispositifs dans l'école publique : à quoi bon ouvrir plus de 450 CHAM en collège en France si, arrivés au lycée, les élèves les plus investis sont privés de toute possibilité de poursuivre cette pratique au lycée grâce au double cursus?

Ces dispositifs sont peu connus. Aussi, montrons au plus grand nombre le travail que les enfants y accomplissent, du collège au lycée, et à quel titre ils méritent d'être développés pour accueillir davantage d'élèves dans une école publique de qualité.